Résumé : |
En Sicile, sur le tournage de "Palombella Rossa", puis à Rome au moment de son montage, André S. Labarthe apprivoise peu à peu Nanni Moretti, cinéaste "autarcique", qui a commencé à tourner dans les années 70 des films en super 8 inspirés de sa propre vie. Sont insérés des extraits de "Sono de oro" (1981) et de "Palombella Rossa" (1989). Réalisateur et acteur - il n'aurait pu choisir entre ces deux activités -, il s'est intéressé très jeune au cinéma dans l'urgence de communiquer des états d'âme, des illusions, des désillusions. Entouré de sa famille et de ses amis, il crée un monde cinématographique qui s'éloigne des données strictement autobiographiques. Puisant ses références dans le néo-réalisme et surtout dans le cinéma nouveau des années 60, il est sans doute aujourd'hui le plus important cinéaste italien, attentif à la réalité et au cinéma. Avec humour, il dit chercher à faire des "films amusants qui font souffrir". Et tandis qu'on le voit ici jouer au tennis avec un ancien camarade de lycée, un autre ami explique affectueusement le cas Moretti. |