Titre : |
La sucrerie-raffinerie Bernard De Santes 1835-1962 |
Type de document : |
Ouvrage et Inventaire |
Auteurs : |
Dominique Facon, Auteur |
Année de publication : |
2009 |
Importance : |
146 p. |
Format : |
29,5 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-9533947-0-2 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
raffinerie sucrerie Santes |
Note de contenu : |
Extrait de l'article de la Voix du Nord :
Il y a deux ans, vous aviez retracé l'histoire de la famille Wallaert. Que réserve ce deuxième volet de l'ère industrielle à Santes ?
« Il sera consacré à la sucrerie-raffinerie Bernard, qui était située à la droite de la mairie. Avant 1914, elle employait entre 100 et 200 personnes. La main d'oeuvre était plus importante lors des campagnes sucrières, entre octobre et décembre. Cela a été la première usine à s'installer à Santes. Celle de Wallaert s'est implantée trente ans plus tard. » > Et pourtant, vous aviez, d'abord, abordé la saga de la famille Wallaert... « Nous avions prévu de faire les deux en même temps mais il était impossible de réaliser les deux maquettes simultanément. On a choisi de commencer par Wallaert car les bâtiments étaient encore existants contrairement à la sucrerie. » > Pourquoi la famille Bernard, une des plus importantes dans ce secteur d'activité, s'était-elle installée à Santes ?
« Ils étaient implantés à Lille depuis 1689. Ils disposaient d'une raffinerie mais souhaitaient également une sucrerie. À cause du blocus de Napoléon, en 1806-1807, les Bernard ne pouvaient plus s'approvisionner en sucre de canne. Ils ont dû se lancer dans le traitement de la betterave. Ils ont eu l'opportunité d'acquérir un château à Santes, qui est à la campagne. » > Qu'est-ce que le public pourra découvrir à travers cette exposition ?
« Nous avons réuni 300 photos représentant l'usine, les salariés... Des maquettes ont été réalisées. Le processus de fabrication du sucre sera décrit et nous expliquerons quelle a été l'influence de ces patrons à Santes. » > En quoi étaient-ils influents ?
« Quatre des directeurs ont été maires. Ils ont occupé cette fonction pendant 71 ans. Sans compter les conseillers municipaux : le premier, Alexandre, a été élu en 1843 le dernier, qui se prénommait également Alexandre, en 1944. Les Bernard ont financé les bâtiments des écoles pour y dispenser un enseignement religieux. Et ils possédaient un quart du territoire de Santes. » > Depuis deux ans, vous travaillez à ce projet. Avez-vous rencontré des difficultés particulières ?
« On aurait aimé retrouver davantage d'archives, de plans de la sucrerie mais cela a disparu avec l'usine. Par contre, on n'a eu aucune difficulté à retrouver les descendants de la famille Bernard, les anciens salariés, qui nous ont prêté des photos... Les 17 membres de l'association se sont répartis le travail en fonction de leurs prédispositions : réalisation de maquettes, documentation... Moi, j'ai retracé dans un ouvrage l'histoire de cette sucrerie, l'influence de ses dirigeants à Santes et j'ai évoqué la fin de cette histoire économique. La dernière campagne sucrière remonte à 1962.
L'entreprise n'a pas pu résister à la concurrence. Les bâtiments ont été détruits en 75. La cheminée, en 77. » • |
Domaine(s) d'activité : |
Agro-alimentaire, histoire sociale |
Typologie : |
Livre |
Permalink : |
https://pmb.culture.fr/opac_anmt/index.php?lvl=notice_display&id=9891 |
| |