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'Travailleurs étrangers italiens'
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Titre : |
Le massacre des Italiens : Aigues-Mortes, 17 août 1893 |
Type de document : |
Ouvrage et Inventaire |
Auteurs : |
Gérard Noiriel, Auteur |
Editeur : |
[Paris] : Fayard |
Année de publication : |
impr. 2009 |
Importance : |
1 vol. (294 p.-[8] p. de pl.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
34 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-213-63685-6 |
Note générale : |
En appendice, choix de documents
Notes bibliogr. Index
Historien, directeur d’études à l’EHESS, Gérard Noiriel est l’un des fondateurs du Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH). |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Xénophobie 1870-1914 Travailleurs étrangers italiens France Aigues-Mortes (Gard) |
Résumé : |
Le 17 août 1893, dans les marais salants d’Aigues-Mortes où la récolte du sel rassemblait des centaines de travailleurs français et italiens, s’est déroulé le plus sanglant « pogrom » de l’histoire française contemporaine : des émeutes entre ouvriers ont provoqué la mort d’au moins 8 d’entre eux et fait plus de 50 blessés tous des Italiens massacrés par des Français. En dépit des preuves accablantes réunies contre eux, les assassins furent tous acquittés. Cet événement a placé la France au ban des nations européennes et l’a conduite à deux doigts d’une guerre avec l’Italie. Finalement, afin de préserver la paix, les deux gouvernements ont préféré enterrer l’affaire.
Spécialiste reconnu de l’immigration et de la question nationale, Gérard Noiriel rouvre ce douloureux dossier et explique pourquoi les mutations politiques et économiques de la fin du xixe siècle ont rendu un tel massacre possible. Comment les discours officiels sur la fierté d’être français ont-ils incité les laissés-pour-compte de la République à s’acharner contre les étrangers ? Comment le patronat, les militaires, les journalistes, les juges et les politiciens sont-ils parvenus à échapper à leurs propres responsabilités ?
L’affaire d’Aigues-Mortes montre aussi que, lorsque le pouvoir d’Etat interdit la « repentance », le sentiment de culpabilité des acteurs ou complices d’une tuerie peut se transmettre de génération en génération. En accomplissant avec brio son « devoir d’histoire », Gérard Noiriel donne enfin au massacre des Italiens sa juste place dans notre mémoire collective. |
Domaine(s) d'activité : |
Histoire sociale |
Typologie : |
Livre |
Permalink : |
https://pmb.culture.fr/opac_anmt/index.php?lvl=notice_display&id=11151 |
|  |
Exemplaires (1)
|
geo07 | H7057 | Livre | Ouvrages | Communicable | Disponible |

Titre : |
Bâtiment en famille : Migrations et petite entreprise en banlieue parisienne au XXe siècle |
Type de document : |
Ouvrage et Inventaire |
Auteurs : |
Manuela Martini, Auteur |
Editeur : |
Paris : CNRS |
Année de publication : |
DL 2016 |
Collection : |
CNRS éditions alpha |
Importance : |
1 vol. (468 p.) |
Présentation : |
ill. en coul. |
Format : |
23 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-271-08332-6 |
Prix : |
30 EUR |
Note générale : |
Bibliogr. p. 421-461 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Travailleurs étrangers italiens France Paris (France banlieue) 20e siècle Limousins Maçons Entreprises familiales |
Résumé : |
Cavanna et Gouny, Ponticelli et Turquet, Aussudre et Taravella... étrangers et provinciaux, les migrants règnent sur le bâtiment tout au long du XXe siècle.
Secteur-clé de l’économie française, le bâtiment a trouvé dans la banlieue parisienne un terreau fertile où des populations nouvelles ont fait de la petite entreprise un marchepied pour l’insertion, voire l’ascension. Migrants limousins et italiens s’y bousculent et créent un marché du travail inédit. Tour à tour salariés, intermédiaires, patrons, ces villageois d’origine transforment leurs savoir-faire paysans en qualifications professionnelles recherchées.
Au cœur des entreprises, la famille fait office de soutien, d’associé, de main-d’œuvre. Frères et sœurs, épouses et enfants, jouent chacun leur partition dans des compositions changeantes qui traversent les crises des années 1930 et 1970 et qui, pendant la croissance de l’après-guerre, assurent des emplois stables. En détaillant les mécanismes du fonctionnement de l’entreprise familiale, en écartant les clichés qui demeurent attachés aux petites firmes, Manuela Martini renouvelle la compréhension et l’histoire de la « première entreprise » de France. |
Domaine(s) d'activité : |
Travail |
Typologie : |
Livre |
Ancienne cote : |
H10196 |
Permalink : |
https://pmb.culture.fr/opac_anmt/index.php?lvl=notice_display&id=16868 |
|  |
Exemplaires (1)
|
grk45 | H10196 | Livre | Ouvrages | Communicable | Disponible |