| Résumé : |
Convaincu qu'on ne peut rivaliser en tragédie avec la réalité, Italo Calvino (1923-1985) avait, dès ses premiers écrits, opté pour le comique comme moyen le plus apte à ressaisir le spectacle du monde. Oscillant entre ironie, lyrisme et fantastique, son oeuvre compte des fictions, romans ou nouvelles, ainsi que des récits et essais qui traduisent son double engagement, politique et littéraire. "Je ne donne jamais de renseignements biographiques, ou alors faux." Malgré ou à cause de cet avertissement, Edgardo Cozarinsky a puisé presque exclusivement dans les textes et propos de l'écrivain ligurien pour retracer son parcours. Des récits sur la résistance italienne écrits au lendemain de la guerre, puis la trilogie romanesque "Nos ancêtres" lui valent une reconnaissance immédiate. Membre de l'Oulipo, il explore les possibilités poétiques des contraintes formelles avec "Si par une nuit d'hiver un voyageu", un roman kaléidoscope composé de débuts de romans ou "Le Château des destins croisés" qui utilise les figures du tarot comme "machine narrative combinatoire". Parce que les livres oubliés continuent à travailler dans l'esprit du lecteur, Calvino voulait écrire des livres oubliables. |
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