| Résumé : |
Réflexion sur les crises que traverse le Ministère de la Culture et de la communication. Les crises de légitimité des politiques culturelles : tradition avant-gardiste de l'art et conception du rôle de l'artiste remis en question, échec de la démocratisation culturelle, essoufflement d'un certain nombre d'institutions culturelles. Les réformes tentées pour surmonter la crise suite au rapport de Jacques Rigaud de 1996 : "Refondation de la politique culturelle". Mesures pour pallier l'échec de la démocratisation : le "plan à cinq ans" proposé par Jack Lang, ministre de l'Education nationale, la charte des missions de service public pour le spectacle vivant, le développement du partenariat, les Projets Culturels de Quartiers (PCQ) de 1995 à 1997 tels que les ateliers d'écriture animés par Boualem Ayad à la Laiterie de Strasbourg. En conclusion du rapport Lextrait (friches industrielles, squats...), la nécessité de retrouver le sens de l'échange (projets pluridisciplinaires, réseaux, médiation culturelle, développement des résidences d'artistes) de façon à dévérrouiller les institutions et donner un nouveau souffle dans les processus de la création artistique. Préconisation de la transformation du fonctionnement des DRAC(s) : abandon de services cloisonnés verticalement au profit d'une organisation transdisciplinaire. |
D'une réforme nécessaire de la politique et des institutions culturelles. (2001)
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