Importance : |
126 p. : ill. en coul./ photogr. |
Résumé : |
Avec Marcel Duchamp, le Beau est mort - comme Dieu dont il était l'un des noms. Après ce décès, l'art devint polymorphe. Pour le meilleur et pour le pire. Refusant l'enfermement dans la question piège de notre époque - pour ou contre l'art contemporain ? -, Michel Onfray se livre à un examen critique des productions d'aujourd'hui dans lequel il récuse ce qui relève du nihilisme de notre époque (haine du réel, substitution de la recherche à la trouvaille, égotisme autiste, fétichisation de la marchandise, religion de l'objet trivial, goût du kitsch et passion thantophilique), puis célèbre les occasions de son dépassement et propose une esthétique cynique, au sens "diogénien" ; ce qui suppose un retour à l'immanence, la déchristianisation de la chair, l'usage d'une méthode ironique, la promotion d'un corps faustien, une volonté de communiquer, la restauration de la valeur intellectuelle critique et la promotion d'une épiphanie du sublime. |