Résumé : |
Le patrimoine a fait l'objet, jusqu'à ces dernières années, d'un consensus. Il n'en a pas toujours été ainsi. Ce consensus a été rendu possible par l'élargissement de la notion de patrimoine. Hier limité au monument et à l'objet, contraint par la prédominance de critères esthétiques, le patrimoine intègre désormais la ville et le paysage. Pourtant, le patrimoine n'échappe pas aujourd'hui à un certain nombre de remises en cause. La thèse que développe l'auteur est que si l'on veut que le patrimoine ne devienne pas un instrument d'exclusion et de ségrégation, il convient de refonder ses principes et sa pratique, pour qu'il redevienne un élément de redéfinition du lien social. |