Résumé : |
Une pièce aux murs bleu nuit, un escargot sur une feuille de laitue, une bouteille de vin Château Chasse-spleen, un morceau de sucre contenant un squelette et... confortablement assis dans un fauteuil, Philippe Favier qui dessine de toutes petites choses d'une précision et d'une clarté étonnante. Et puis le vent, enfin, qui emporte les dessins. L'air de rien, simplement par un travail poussé sur le décor, à l'aide d'accessoires très justement choisis, ce très joli film suggère une signification plus profonde du travail de Philippe Favier : celle, par exemple, d'une rêverie obsessionnelle sur la mort, ou cette idée qu'il faut passer le temps. |