Résumé : |
La méthode et le parcours hors-norme de l'artiste polonais (1915-1990), peintre et homme de théâtre, sont commentés méticuleusement par Denis Bablet. On entre sans détour dans le musée imaginaire par la première scène de La Classe morte. Le film enchaîne extraits de spectacles, répétitions, dispositifs scéniques, peintures et interviews. En 1942, Tadeusz Kantor fonde un théâtre clandestin d'avant-garde pour catacombes et appartements et conçoit une centaine de scénographies avant de créer, dans une galerie de Varsovie, le Théâtre Cricot 2 au sein duquel il réunit peintres, poètes, musiciens, théoriciens et comédiens pour la plupart amateurs. Des fragments des spectacles La Classe morte, Les Neiges d'antan, Qu'ils crèvent les artistes, Wielopole, Wielopole émaillent le film. Interrogé, Kantor est fulgurant, inattendu, inquiet ou de marbre ; il expose ses théories sur l'objet, l'acteur, l'émotion, de son héritage dadaïste, du "développement" de son oeuvre, de sa vie, de son rapport à la mort. |